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d'Andrée Doëns de Lambert

La famille D'AUDIFFREDY constitue une des grandes familles de ma généalogie pour lesquelles les sources généalogiques et héraldiques ne manquent pas, tant sur Internet que dans les ouvrages historiques. Pour rappel, l'héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes). Depuis peu, elle a été admise parmi les sciences annexes de l'histoire.

"L'héraldique s'est développée au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit. (wikipedia)

L'existence d'un blason propre à cette famille d'AUDIFFREDY est mentionné dans plusieurs ouvrages et sources historiques.
Ainsi l'Armorial manuscrit de 1696 ; Généralités de la Rochelle (vol. XXXI, 43) fait la description suivante du blason des AUDIFFREDI:


"N. (Arnauld) Audifredy, Escuier et capitaine des vaisseaux du Roy,
Porte d’or, à un chevron d’azur chargé de cinq étoiles d’or, et accompagnés en pointe d’un faucon de sable ayant la teste contournée et un pied levé perché sur un rocher de même et une bordure denticulée aussy de sable."

Nous trouvons également les AUDIFFRET cité dans le "Dictionnaire universel de la noblesse de France" de J. B. de Courcelles :

 

Pour retracer l'ascendance de la famille d'Audiffredy, je me suis inspiré, outre les sources généalogiques "classiques" (actes et documents consultables aux Archives), d'un article de Nice Historique datant de 1930 et intitulé " Une Vieille Famille de notre Comté : LES AUDIFFREDI" ainsi que de l'ouvrage de M. de Saint-Allais : "Nobiliaire universel de France" qui relatent l'histoire, branches par branches, de la Maison d'Audiffret (ou Audiffredi).
Claude Lévi-Strauss donne une définition de cette notion de "Maison" pour parler d'une famille :

"La maison est d'abord une personne morale, détentrice ensuite d'un domaine composé de biens matériels et immatériels. (...) la maison peut se perpétuer de deux façons, soit par filiation quand il y a un descendant, soit quand il n'y a pas de descendants ou que ceux-ci sont jugés inaptes (...) par le mariage de la fille."

Ces deux documents, diffèrent sur certains points, notamment en ce qui concerne l'origine des Audiffredy. Ils restent néanmoins les seules traces écrites de cette ascendance, du moins pour la période allant jusqu'au XVIème siècle.

extrait de Nice Historique

"Cette famille est originaire de Vienne, dans le Dauphiné; elle fut connue sous les noms de Audiffredi, Odiffrey, d'Audiffret et Odiffret."

extrait du "Nobiliaire Universel de France"

"La maison d'Audiffredi, originaire d'Italie s'est transplantée au douzième siècle dans la vallée de Barcelonnette, et y francisa son nom en celui d'Audiffred ou d'Audiffret. Elle a justifié d'une malière légale de l'ancienneté de sa noblesse en remontant à l'an 1390, par devant le sénat de Turin, qui a rendu à cette occasion une sentence confirmative en l'année 1775.
Les actes et titres originaux produits par la branche aînée, et qui ont servi de base au libellé de ladite sentence, établissent également l'existence de toutes les branches puînées, qui sont en nombre considérable ; et, avant cette époque, deux de ces branches établies en France avaient déjà fait leurs preuves légales par devant les commissaires départis par le roi, qui rendirent un jugement de maintenue de noblesse, en faveur desdites branches le 29 novembre 1668. Ces mêmes branches firent encore d'autres productions par devant le Sieur d'Hozier, juge d'armes de France, pour l'admission de deux de leurs membres en qualité de pages du roi dans la grande et petite écurie ; et il résulte de ces preuves que lesdites branches descendent en ligne droite et masculine de Marcellin d'Audiffret, premier du nom, l'un des généraux de René, comte de Provence, roi de Naples et de Sicile, qui créa ledit Marcellin l'un des cinquante chevaliers de son ordre du Croissant en 1463, après qu'il eut justifié descendre de quatre aïeuls et aïeules nobles, ainsi que l'exigeaient les statuts dudit ordre.
Il résulte également desdits titres et actes originaux, que la maison d'Audiffret jouissait d'une manière légale des titres de marquis, comte et baron, depuis plusieurs siècles.
(...) Cette maison a constamment rendu des services au prince et au pays ; elle compte parmi ses membres des brigadiers des armées du roi, des gouverneurs de places et de province, des capitaines de vaisseaux et officiers des galères du roi, des officiers supérieurs dans les divers régiments de cavalerie et d'infanterie, qui ont tous versé leur sang pour la gloire et la défense du pays ; des chevaliers de l'ordre du Croissant, de Saint-Louis et de Saint-Lazare, des ambassadeurs, des prélâts distingués, des généraux d'ordres et des savants qui ont honoré les sciences et les lettres ; elle a su réunir enfin tous les caractères qui constituent une famille utile à l'Etat dans tous les genres d'emplois dont les souverains ont pu l'honorer, et a laissé dans l'histoire des traces qui constatent son mérite, son dévouement et une illustration acquise par des services réels, successifs et importants."

Thomas (ou Charles) AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
Jean AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
marié avec Euphrasie (de) Grimaldi
Jean II dit "Hugues" AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
marié avec Anne Marie d'Hugues de la Mora
Roman AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
marié avec Cécile Amesini (Damesini)
Constantin AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
Jean François AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
marié avec Marie de Bonne de Tallard
Marcelin AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
marié avec Lucie de Giacobi
Pierre AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
marié avec Antoinette de Barralier
Jean (Baptiste) Gaspard AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET)
marié avec Mathieuve de Molle
André D'AUDIFFREDI
marié avec Catherine ARQUIER
Jean D'AUDIFFREDI
marié avec Honorade (de) CAISSAN
Jean-Joseph D'AUDIFFREDI
marié avec Marie CHAPUS (CAPUS)
Arnaud D'AUDIFFREDI
marié avec Madeleine DES BOUIGES (DE BOURGES)
Joseph-Arnaud D'AUDIFFREDI
marié avec Marie CHAMPION de VAUCOURTOIS
Louis-Joseph D'AUDIFFREDI
marié avec Marie Charlotte ROBLOT FREMONT
Jean Jacques Catherine Alexandre d'AUDIFFREDY
marié avec Catherine Louise DES VERGERS de SANOIS
Louis Marie Félix ASSELIN marié avec
Marie Rose Eugénie d'AUDIFFREDY
Louise Marie Gabrielle Aimée ASSELIN
marié avec Louis Antoine Ferdinand DOËNS DE LAMBERT
Louis Joseph Paul DOËNS DE LAMBERT
marié avec Louise Alexandrine dite Lodoïska CONTANT
Louis Fernand Jean DOËNS DE LAMBERT
marié avec Elisabeth Claire LAROUSSINIE
Andrée Fernande Louise DOËNS DE LAMBERT
mariée avec René Victor PERSON
Jean-Pierre PERSON marié avec Annie LEFEBVRE
moi-même

 

  • génération 23
    Thomas AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET). Chevalier es-lois (terme désignant un avocat qui, assimilé aux chevaliers militaires, combat pour défendre les pauvres et les humiliés), il fut aussi gentillomme de Thomas II comte de Savoie, et juge de son palais.

    La revue "Nice Historique", quant à elle, donne comme premier membre de la famille Charles AUDIFFREDY ou AUDIFFREY (frère du susdit Thomas) , capitaine de l'armée de l'Empereur Othon IV. Il fut tué, en 1212, à une bataille contre l'Armée de Frédéric, Roi de Naples.
    Marié à Clotilde de Villeneuve, il eut deux fils : Jean et Mathieu (Mathias).

     

  • génération 22
    Jean AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), premier du nom, fut chevalier et commanda la légion subalpine dite "robuste et féroce" à l'armée que Saint-Louis, roi de France, envoya sous la conduite de Charles d'Anjou, son frère, pour faire la conquête du royaume de Naples, en 1252.
    Il fit donation d'une quantité importante de terres et de biens pour la fondation du couvent des Bénédictins de Faucon, par un acte daté du 20 février 1274.

    Il épousa Euphrasie (Euphrosine) (de) Grimaldi, dont naîtra son fils "Hugues".

     

  • génération 21
    Jean II dit "Hugues" AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), chevalier, obtint à la mort de son père, le commandement des susdites légions subalpines, avec lesquelles il prit part au siège de Genève en 1320.

    Il épousa Anna Marie des Seigneurs Hugone de la Maure (Anne Marie d'Hugues de la Mora), descendante d'une famille célèbre dont était issu le cardinal Hugues de Saint-Cher.

     

  • génération 20
    Son fils, Roman (Romain) AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), chevalier, fut l'un des primats de la vallée de Barcelonnette et ménagea un traité de pacification entre les habitants de cette contrée et le clergé par un acte public de l'an 1367.

    Barcelonnette est une commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence, située dans la vallée de l'Ubaye quasi-frontalière avec l'Italie.

    Au service de l'empereur Ludovic, il participa à la bataille de Rimini en 1351 où il fut grièvement blessé et dut cesser tous services.

    Epoux de Cécile Amesini (Damesini), native de Nice, il donnera naissance à au moins deux enfants : Millet et Constantin.

     

  • génération 19
    Constantin AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), chevalier, fut nommé, par Jeanne, reine de Naples et comtesse de Provence, commandant de la vallée supérieure de Barcelonnette et fut maintenue à cette fonction par le duc Amédée VII. Il sera également nommé gouverneur du fort de Jauzier, dont il fera rétablir les remparts en 1390.

    Constantin fut père d'au moins deux enfants : André et Jean François.

     

  • génération 18
    Jean François AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), chevalier, succéde à son père Constantin dans le gouvernement du fort Jauzier et dans le commandement des milices de la vallée de Barcelonnette.

    Il fit son testament en 1446 et voulut être inhumé dans l'église des Bénédictins de Faucon, sépulture de ses ancêtres.

    De son union avec Marie Bona de Talard (Marie de Bonne de Tallard) vinrent au monde au moins quatre enfants : Marcelin, Mathieu, Grégoire et Marthe.

     

  • génération 17
    Marcelin AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), premier du nom, fut Chevalier de l'Ordre suprême du Croissant, institué par le roi René d'Anjou, comte de Provence.
    Comme ses ancêtres, il fut pourvu du commandement et du gouvernement du fort Jauzier et de la vallée et ville de Barcelonnette. Cependant, après des désordres qui agitèrent la famille des ducs de Savoie, il renonça vers 1451 au service de Savoie pour entrer à celui de René, comte de Savoie et roi de Naples, qu'il servit avec grand dévouement ce qui lui valut d'être nommé Chevalier de son Ordre suprême du Croissant.


    L'Ordre du Croissant fut créé en France, à Angers, le 11 août 1448, par le roi de Sicile René d’Anjou, dit le Bon, en l’honneur de Saint-Maurice ; il le plaça sous la protection de la sainte Église.
    Pour être nommé, les chevaliers devaient faire preuve de noblesse.
    Les trente-six chevaliers formant l'ordre portaient un manteau de velours rouge cramoisi doublé de satin blanc, un mantelet de velours blanc, et un habit long de même couleur, sur le côté droit duquel était cousu un croissant d'or. Sur ce croissant était gravé le mot « LOZ. »
    Le collier de l'ordre était fait d'une chaîne d'or à trois rangs, à laquelle était suspendu, par trois chaînettes d'or, un croissant d'or également. On reconnaissait la valeur et la générosité des chevaliers, aux ferrets d'aiguillette d'or, correspondant au nombre de batailles ou sièges au cours desquels ils avaient combattu.
    Cet ordre s’éteignit avec la maison d’Anjou.

    En 1447, Marcelin épousa Lucie de Giacobi (Lucie-Sibille de Jacobis de Meyronis), de laquelle il laissa au moins six enfants :

    • Jean-Honoré, mentionné comme fils aîné et héritier dans le testament de son père ;
    • Pierre ;
    • Antoine ;
    • Jérôme qui embrassa la vie religieuse dans l'ordre de Saint-Dominique et mourut en 1509 à Avignon ;
    • Marguerite, mariée en 1477 à Etienne Hugues de la Mora (de la Maure), écuyer ;
    • Anne Marie.

    Marcelin fit son testament le 29 septembre 1485 et mourut en janvier 1486. Il fut enterré dans l'église des Bénédictins de Faucon.

     

  • génération 16
    Pierre AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), premier du nom, fut, d'après lettres-patentes (acte par lequel le roi donne autorité à un droit, à un état ou à un privilège) du 20 janvier 1516, capitaine gouverneur de la ville espagnole de Lerida. Il rendit d'éminents services pendant les guerres qui eurent lieu de son temps et acquit une telle réputation qu'on le surnomma "le grand capitaine espagnol".


    Il fut également Chavalier de l'Ordre du Croissant.

    En 1487, il épousa Antoinette de Barralier (Antoinette Barraglieri) qui lui donna au moins dix enfants :

    • Martin, premier du nom, héritier en qualité d'aîné des possessions de la vallée de la Barcelonnette ;
    • Pierre qui s'établit à Marseille où il mourut sans postérité ;
    • Antoine, installé dans la vallée de Barcelonnette où il fonda une branche Audiffredi ;
    • Marcelin, deuxième du nom, qui fonda la branche des Seigneurs de Faucon et de Castellaret ;
    • Guillaume qui servit dans la marine et s'établit à Marseille où il acquit une grande fortune et y devint la souche, avec sa femme Madeleine de Tourel, de la cinquième branche dite des "Barons de Gréoux" ;
    • Jean (Baptiste) Gaspard ;
    • Jacques, capitaine au régiment de Piémont, au service du duc de Savoie ;
    • Barthélémy, célèbre bénédictin, qui mourut à Rome en 1569 ;
    • Anne et Elisabeth, décédées jeunes.

    "Ce grand nombre d'héritiers fut un obstacle à ce que chacun trouvât assez de fortune pour être en état de vivre selon le rang que lui assignait sa naissance, et il fallut que plusieurs d'entre eux, et surtout les cadets, se déterminassent à trouver un meilleur sort dans le maniement des affaires et du commerce maritime, ce à quoi, plusieurs d'entre eux se soumirent en se répandant dans plusieurs provinces, où ils formèrent plusieurs rameaux, qui s'établirent en france et d'autres en Piémont.

    Il fit son testament le 13 novembre 1523, dans lequel il est qualifié : "Illustrissimus ac nobilissimus Petrus ex Audiffredis torquatus eques, filius quondam Marcellini, Crescentis ordinis equitis, nec non Illevidoe civitatis Gubernator."
    Il mourut en 1528 et fut enterré dans l'église paroissiale de Jauzier, en la chapelle Saint-Jean qu'il avait fondé.

     

  • génération 15
    De Jean (Baptiste) Gaspard AUDIFFREDI (D'AUDIFFRET), naît la descendance des comtes AUDIFFREDI qui s'établirent, pour des raisons d'emplois militaires, en Martinique et en Guyane.
    Il fut considéré comme 3ème degré noble lors des recherches de noblesse.
    Procureur à la sénéchaussée d'Aix en Provence, il y épouse, le 18 mai 1528, Mathieuve de Molle. De cette union naîtront au moins huit enfants :
    • Jacques, marchand, 3ème consul d'Aix-en-Provence en 1594 ;
    • Esprit, bourgeois d'Aix-en-Provence, troisième consul d'Aix en 1600 et écuyer de 1617 à 1621 ;
    • André ;
    • Jean, marchand, qui s'établit à Manosque ;
    • Louise, décédée en 1610 à Aix ;
    • François, décédé à Aix en 1610 ;
    • Joachim, docteur en droit, avocat au Parlement en 1562 ;
    • Gasparde.

    Jean Gaspard décèdera à Aix le 11 mars 1578.

     

  • génération 14
    André D'AUDIFFREDI, "bourgeois", exerça à Aix en Provence la profession de marchand.
    Il épousera à Lambesc (Bouches du Rhône), en 1574, Catherine ARQUIER, fille de Monet et Antoinette CHAPUS. De ce mariage naîtront au moins deux enfants : Marguerite et Jean.

    Après le décès de son épouse, il contracte un second mariage à Aix en 1583 avec Delphine (de) CHASSIGNOLLE (Chassignolles). De cette seconde union, nous connaissons la naissance de deux filles : Marguerite et Jeanne.

    André D'AUDIFFREDI décède à Aix-en-Provence le 8 juin 1590.

     

  • génération 13
    Jean D'AUDIFFREDI, "bourgeois", se marie en 1599 à Aix-en-Provence, avec Honorade (de) CAISSAN, décédée à Aix-en-Provence (aux Grands Carmes) le 8 janvier 1655 et fille de Jacques, bourgeois, écuyer, capitaine et 2nd consul d'Aix en 1587, et de Marguerite MARIN.
    De leur mariage, nous ne connaissons que la naissance de Jean Joseph.

     

  • génération 12
    Jean-Joseph D'AUDIFFREDI, écuyer, renonce volontairement à sa noblesse en 1667.
    Il épouse le 16 février 1638 à Aix-en-Provence (paroisse Sainte-Madeleine), Marie CAPUS, fille d'Alexandre, avocat au Parlement de Provence et de Melchione (Jeanne) (d')ALAZARD.

    acte de mariage
    Jehan Joseph Audifredy fils de feu Jehan et Honorade Caissan de notre ville d'Aix d'une part, et de l'autre Demoiselle Marie Capusse fille d'Alexandre avocat et de Jeanne Alazarde aussi de la dite ville se sont mariés en face de notre mère l'église et après les publications. Le tout en présence de autre Jean Molin écuyer et Marc Antoine de (...), témoins. Le 16 février 1638.

     

    Leur descendance comptera au moins 10 enfants :
    • Gaspard, baptisé à Aix-en-Provence en 1640 et décédé en 1690 ;
    • Arnaud, baptisé à Aix en 1647 ;
    • François, baptisé à Aix en 1648 et qui décèdera au même lieu en 1711 ;
    • Vincent, né en 1650 et décédé à l'âge de 16 ans ;
    • Claude, baptisé à Aix en 1654 ;
    • Antoine, baptisé à Aix en 1658 ;
    • Gabrielle en 1681 ;
    • Catherine ;
    • Françoise en 1656 ;
    • Anne, mariée à Aix-en-Provence en 1678 avec Gaspard SEGUIN.

     

  • génération 11
    Arnaud D'AUDIFFREDI est baptisé à Aix-en-Provence, en la paroisse Sainte-Madeleine, le 12 juin 1647.

    Il sera enseigne de vaisseau le 22 mars 1692, capitaine de vaisseau le 29 décembre de la même année [Cf. Gazette de France] et capitaine d'une compagnie franche de la Marine en 1691-92.
    Ecuyer, il sera également nommé chevalier de Saint-Louis.

    En 1691, il épouse, à Saint-Georges d'Oléron (Charente-Maritime), Madeleine des BOUIGES (DE BOURGES), née vers 1671 et fille de Joseph, capitaine de marine, et Anne LANDAY.
    De leur mariage naîtront au moins trois enfants :

    • Joseph Arnaud, né en 1692 à Saint-Georges d'Oléron ;
    • Madeleine, née vers 1693, décédée à Ingrandes (Vienne) en 1752 ;
    • Jacques Alexandre, né à Saint-Georges d'Oléron vers 1700 et qui s'établira à Cayenne.

     

  • génération 10
    Joseph-Arnaud D'AUDIFFREDI naît le 25 juillet 1692 et sera baptisé 1 mois plus tard en l'église de Saint-Georges d'Oléron.

    carte postale de l'église de Saint-Georges d'Oléron

    Chef de brigade de la compagnie des Gardes mariniers du port de Rochefort en 1726, il porte le titre d'écuyer et sera maintenu dans sa noblesse par le Conseil souverain de la Martinique le 9 septembre 1741.

    De son mariage à Rochefort, le 7 février 1726 avec Marie CHAMPION de VAUCOURTOIS, martiniquaise, fille de Louis, écuyer et sieur de VAUCOURTOIS et de Barbe LE BOUCHER, naîtront au moins 6 enfants :

    • Louis Joseph , né aux Trois-Ilets (Martinique) en 1731 ;
    • Paul Camille ;
    • François Alexandre ;
    • Louis François, écuyer, dit "le Chevalier d'AUDIFRET", né en 1743 et décédé aux Trois-Ilets en 1792 ;
    • Marie Louise Charlotte, née vers 1738 et décédée aux Trois-Ilets en 1813 ;
    • Marie Madeleine, mariée à Jean Baptiste Gabriel FORNIER de CARLES, chevalier, sieur de Pradines et mousquetaire du Roi.

    Joseph-Arnaud d'Audiffredi décède à la Rivière Salée (Martinique) le 27 janvier 1751 à l'âge de 58 ans.

     

  • génération 9
    Louis Joseph D'AUDIFFREDI naît le 24 décembre 1731 aux Trois-Ilets (Martinique).

    vue des 3 Îlets

    Ecuyer et chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, il sera également major du bataillon de la Rivière Salée (Martinique) puis commandant des Trois-Ilets entre 1765 et 1787 ainsi que capitaine de dragons.

    Le 4 juillet 1757 au Diamant (Martinique), il épouse Marie Charlotte ROBLOT FREMONT (née vers 1744) et fille de Pierre et de Françoise BLEY.
    De leur union, nous connaissons la naissance de 8 enfants :

    • François Robert Arnaud (1759-1811), officier d'infanterie au bataillon de milice de la Rivière-Salée et sous-lieutenant provisoire au régiment de la Martinique. Il prend part au siège de Savannah avec un détachement de son régiment. Lieutenant en 1782, il passe dans les milices des Trois Ilets en 1788 puis devient commandant de la paroisse des Trois Ilets ;
    • Marie Françoise, née vers 1761 et décédée à l'âge présumé de 4 ans ;
    • Jean André, né en 1763 ;
    • Marie Camille (1768-1769) ;
    • Louis Joseph François, né vers 1770 et décédé aux Trois-Ilets en 1787 ;
    • Louis François, né en 1771, capitaine au régiment de la Martinique ;
    • Jean Jacques Catherine Alexandre dit "Sainte-Catherine" (1776-1810) ;
    • Charles Marie François, né aux Trois-Ilets en 1779 ; chef d'escadron, commandant des Trois Ilets, capitaine de la compagnie de dragons du 6ème bataillon de milices ; Chevalier de Saint-Louis et membre du Conseil consultatif de la Colonie.

    Louis Joseph D'AUDIFFREDI décèdera aux Trois-Ilets le 12 juillet 1794, à l'âge de 62 ans, et son épouse le 6 octobre 1822. Son acte de décès précise, en outre, qu'elle est décédée "sur l'habitation de son fils Messire Charles d'AUDIFFREDY, chevalier de Saint-Louis, chef d'escadron, commandant des paroisses des Trois Ilets et de la Rivière Salée, chez qui elle demeure."

     

  • génération 8
    Jean Jacques Catherine Alexandre d'AUDIFFREDY, dit "Sainte-Catherine" est cousin, par sa femme, de l'impératrice Joséphine.
    Sous-lieutenant puis lieutenant au régiment de la Martinique, il sera également capitaine-adjoint à l'Etat-major de l'Armée de la Martinique, chef de bataillon et attaché à l'Etat-major général de Jean-Baptiste Berthier et Joachim Murat, maréchaux de Napoléon.

    Il épouse au Lamentin (Martinique) le 5 avril 1796 Catherine Louise Jeanne Elisabeth DES VERGERS de SANOIS, fille de Jean François Joseph, écuyer et d'Elisabeth HODEBOURG des BROSSES.
    Au moins 5 enfants seront issus de cette union :

    • Elisabeth Françoise dite "Alix", née aux Trois-Ilets en 1798 ;
    • Louis Charles Alexandre dit "Sainte-Catherine" (1799-1816), page de l'impératrice Joséphine lire ;
    • Marie Françoise (1802-1804).

    Les "Mémoires de Melle Avrillion, première femme de chambre de l'impératrice Joséphine", relate les relations de Louis Charles Alexandre, fils de Jean Jacques Catherine Alexandre et Elisabeth HODEBOURG des BROSSES avec l'empereur Napoléon Bonaparte et l'impératrice Joséphine :

    extrait du livre de M. AVRILLON "Mémoires sur l'Impératrice Joséphine"

    (...) "Si l'on a mentionné différentes fois des traits d'ingratitude de la part des serviteurs que l'empereur avait comblé de bienfaits ; je dois dire aussi que sa majesté reçut des preuves d'un admirable dévouement dans plusieurs circonstances ; et la conduite du jeune Alexandre de Sainte-Catherine pendant les cent jours méritent d'être rapportés. La mère de ce jeune homme, madame Sainte-Catherine d'Audiffredy, parente de l'impératrice, était morte bien jeune à Paris en accouchant de sa dernière fille ; son mari avait un tel chagrin du divorce, qu'on a toujours pensé que cette nouvelle, apprise en Espagne sans ménagement, l'avait saisi au point d'être la cause de sa mort. L'impératrice s'était chargée des trois orphelins avec une bonté toute naturelle.
    (...) Elle avait remarqué le jeune Alexandre devinant ce que son caractère et son dévouement promettaient ; ce jeune homme fut bien heureux d'être nommé, dans les cent jours, page de l'empereur, et, après la bataille de Waterloo, il le suivit à la Malmaison, et coucha en travers de la porte de sa chambre tout habillé tout le temps que l'empereur y fit séjour, sans que les instances les plus vives puissent le décider à prendre un repos si nécessaire à son âge. Il suivit l'empereur sur le Bellérophon, s'y conduisit en homme d'un âge mûr, et protesta avec tant de feu et de véhémence contre la conduite injuste que les Anglais tenaient à l'égard de l'empereur, que l'on ne voulut jamais le laisser accompagner sa majesté à Sainte-Hélène ; on consentit seulement à lui donner un passe-port pour la France, mais ce fut à la Martinique qu'il se rendit : à peine âgé de dix-huit ans, il mourut dans ce pays de la fièvre jaune.

     

  • génération 7
    Marie Rose Eugénie d'AUDIFFREDY est la dernière représentante de cette famille AUDIFFREDY. Née le 29 janvier 1804, elle est baptisée le 13 août de la même année aux Trois-Îlets.


    retranscription de l'acte de naissance de Marie Rose Eugénie d'Audiffredy

    Aujourd'hui vingt cinq thermidor an 12 de la République française répondant au vieux style treize août mil huit cent quatre, Nous soussigné Curé de cette paroisse de Notre Dame de la Délivrance des Trois-Îlets île Martinique avons baptisé Marie Rose Eugénie née le vingt neuf de janvier dernier en légitime mariage de Jean Jacques Catherine Alexandre d'Audiffredy chef de bataillon et de dame Catherine Louise Jeanne Elisabeth Desverger de Sanois habitants de cette paroisse. Elle a eu pour parrain Charles Marie François d'Audiffredy oncle paternel de l'enfant et pour marraine dame Rose Claire Desverger de Sanois veuve De La Pagerie grande tante maternelle de l'enfant. En foi de quoi nous avons signé.

    Elle est la cousine germaine de Caroline d'AUDIFFREDY (1802-1833) épouse de Léon PAPIN-DUPONT, dit "le Saint Homme de Tours".
    Sa marraine et grande-tante maternelle, Rose des Vergers de Sanois, épouse de Gaspard de Tascher de la Pagerie, est la mère de l'Impératrice Joséphine. Elle est donc la cousine issue de germains de Eugène de Beauharnais, fils de Joséphine et d'Alexandre de Beauharnais, adopté par Napoléon Ier, vice-roi d'Italie puis duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstaedt après la chute de l'Empire ; et d'Hortense de Beauharnais, adoptée par Napoléon, reine de Hollande, épouse de Louis Bonaparte, frère de Napoléon (ils seront les parents de Napoléon III).

    Elle épouse le 9 février 1820 aux Trois-Îlets Louis Marie Félix ASSELIN, lieutenant de milice et sous-lieutenant d'infanterie, fils de Claude Alexandre Louis Rose et de Henriette Eulalie DELAJUS. (voir Famille ASSELIN)

    Marie Rose Eugénie décède au Carbet "à la campagne" (acte de décès) le 6 juin 1831 à l'âge de 27 ans.