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Mes recherches concernant l'ascendance TOUTAIN débutent, bien évidemment, avec ma grand-mère, autour d'un album photo. Cherchant à mettre
ou remettre des noms sur les visages, elle construit petit à petit une ébauche d'histoire familiale. Qui est qui ? Et par rapport à qui ? Je pioche ci et là des noms, des dates, des histoires, et, heureux, je pars avec mon butin !
Voilà comment débute ma quête d'ancêtres. Les premières générations sont aisées à compléter.
Premiers actes, premières découvertes
Elle voit le jour au 5 de la rue Jean Nicot, à Pantin, au domicile de ses père et mère. René Alphonse TOUTAIN, son père, est alors âgé de 31 ans et exerce la profession de tourneur décolleteur. Sa mère, Mathilde Désirée CHAMPENOIS est repasseuse, âgée de 30 ans. Lors de la déclaration de la naissance, Marcel TOUTAIN assiste René. Il est tourneur décolleteur dans la ville de Pantin et n'est autre que le frère de René. La mention marginale qui accompagne l'acte m'apprend la date du mariage de Violette TOUTAIN avec Joseph LEFEBVRE, mon grand-père.
Il est magasinier et âgé de 62 ans. Sa date de naissance est précisée : 29-5-1887 à Aubervilliers (93). J'apprends aussi, par la même occasion, le nom de ses parents : Louis TOUTAIN et Cornélie Augustine Elisabeth PONTADY. La déclaration du décès est faite par René Louis TOUTAIN, inspecteur de salubrité à Rueil et âgé de 36 ans. Il est dit fils du décédé et correspond donc au même René Louis qui était témoin du mariage de mes grands-parents.
Cette fois encore, René Louis TOUTAIN, son fils, fait la déclaration du décès.
Ses parents, Aimé Valéry TOUTAIN et Marie Louise CHAILLIÉ, sont tous deux décédés. A son décès, Louis est ferblantier et demeure à Pantin, au 22 rue de Paris.
L'acte précise également l'existence d'un premier mariage de Cornélie avec Jean Baptiste Pascal ROSIÈRE. Elle est, par ailleurs, domiciliée au 7 rue Saint-MARTIN, à Rueil, au moment de son décès. La déclaration est faite par son fils, Marcel TOUTAIN, âgé de 35 ans. Ces premières informations en poche, je peux donc construire un début d'arbre généalogique.
Premiers pas aux Archives Départementales des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis Disposant de quelques dates précises, puisées dans les actes précédents, je me rends donc aux Archives Départementales pour compléter mes recherches.
Tous deux sont domiciliés à Aubervilliers, au 47 rue de Flandres. Là aussi, une mention marginale, m'apprend la date du mariage de René et Mathilde CHAMPENOIS, le 25-7-1908 à Pantin.
René, au moment de ce mariage, est domicilié, avec ses père et mère, au 3 rue de Montreuil, à Pantin. Son père, Louis, alors ferblantier, ainsi que sa mère sont encore vivants. Mathilde est repasseuse lorsqu'elle se marie. Ses deux parents sont décédés et elle vit au 3 rue de Montreuil, à Pantin, avec son futur époux et les parents de celui-ci. Les témoins présents au mariage sont Louis CHAMPENOIS, 22 ans, frère de Mathilde et Marie TOUTAIN, 29 ans, veuve ROSIÈRE, soeur de René.
Blanchisseur au moment de son mariage, Jules Joseph est dit domicilié "depuis plus de six mois chez ses père et mère", au 64 avenue de Paris à Rueil, ville où il est né le 21-10-1862. Ses parents sont cités : Lazarre CHAMPENOIS, 56 ans, et Armantine Emilie BÉZELIN, 45 ans. Tous deux sont marchands de vin. Louise BONO, quant à elle, est blanchisseuse. Elle demeure "de fait à Rueil, rue des Goulevents, numéro 4" et "de droit chez son tuteur à
Montrouge (Seine), rue Bagneux, numéro cinquante quatre bis". J'apprends un peu plus loin qu'elle est "pupille de Louis BONO". Son
mariage fait suite à un consentement donné par son conseil de famille et passé sous jugement le 27 juin 1885 à Marly-le-Roi.
Les témoins du mariage sont :
Son père, Lazarre, est alors âgé de 34 ans et sa mère, Armantine BÉZELIN, a 22 ans. Tous deux sont blanchisseurs.
Âgé de 30 ans, Lazarre est blanchisseur au moment de son mariage. Il demeure à Rueil mais est natif de la commune de Saint-Brisson, dans la Nièvre. Ses parents, Pierre CHAMPENOIS, décédé, et Madeleine CHAMPENOIS, sont également installés à Rueil. L'acte fait mention d'un premier mariage contracté par Lazarre avec Marie Rosalie Galice JOSSOT. Armantine Emilie BÉZELIN est, elle aussi, blanchisseuse. Elle naît le 14-5-1840 à Villeneuve-Saint-Denis, en Seine-et-Marne.
Les témoins cités au mariage sont Thomas CHAMPENOIS, âgé de 38 ans, frère de l'épouse et Eugène Théodore GRAVEL, 22 ans, beau-frère de l'épouse.
Elle est domiciliée au numéro 11 du Boulevard Solférino, à Rueil. A cette date, son époux est déjà décédé. Thomas CHAMPENOIS, âgé de 52 ans, et Lazarre CHAMPENOIS, âgé de 55 ans, ses deux fils, sont témoins de son décès.
Rose Julie BONO est couturière lorsqu'elle se marie. Elle vit chez son père à Argenteuil (95). Sa date de naissance est précisée : le 23-7-1843
à Nanterre.
Fut présent et témoin de ce mariage Jean Jacques HUBERT, 54 ans, oncle de Gustave.
Il est domicilié à Nanterre, rue de l'Eglise. Sa femme, Adélaïde MASSIEUX, est âgée de 22 ans et exerce le métier de marchande épicière. L'acte de décès, quant à lui, n'apporte pas d'éléments nouveaux.
L'acte de décès précise que Rose BONO vit à Clichy au moment de sa mort et, plus précisément, au 44 de la rue de Landy.
La mère de Louis Denis se nomme Marguerite Véronique Ursule QUETIER. Elle est âgée de 37 ans, à sa naissance. L'acte de décès précise son domicile : à Rueil, impasse des Ormeaux.
Rappelez-vous, nous avons déjà rencontré ce couple, comme étant les parents de Louis Denis BONO. Louis Denis et Ambroise Pierre sont donc frères ce qui implique une consanguinité quelques générations plus tard. Ce qui nous donne :
Quant à Geneviève Désirée GOBET, elle est couturière au moment de son mariage. Elle demeure, avec sa mère, à Nanterre, là où elle est née le
13-4-1807.
Départ vers les archives parisiennes Il faut savoir que les recherches généalogiques à Paris sont difficiles du fait de la disparition des archives antérieures à 1860.
Il faut donc espérer que notre ascendance ne restera pas trop longtemps sur Paris et que nos ancêtres aient fait partie de cette reconstitution. Les actes de décès de Louis TOUTAIN et Cornélie PONTADY m'avaient fourni les dates de leurs naissances respectives. Malheureusement, je
n'ai pu les trouver.
Ferblantier de profession, Louis est domicilié au 9 passage Deschamps, à Paris. Ses deux parents sont décédés à la date de ce mariage mais j'apprends la profession de son père, passementier. L'orthographe des nom et prénom de sa mère y est discuté : "La future épouse et les témoins du présent acte (...) déclarent, avec serment, que c'est par erreur si, dans l'acte de décès de son père, sa mère est prénommée Elisa au lieu de Jeanne Madeleine." Cornélie est brodeuse, lorsqu'elle se marie et vit sous le même toit que son futur époux, avec sa mère, Jeanne Madeleine DÉJARDIN, âgée de 83 ans. Quant à son père, Jean Vincent PONTADY, il est dit décédé et ancien concierge. Les témoins des mariés sont :
La famille habite à Paris, au 7 Grande rue de Montreuil. L'acte précise, en outre, le lieu de mariage de Gustave et Rose BONO, à Rueil-Malmaison.
Aimé naît en effet le 24-11-1818, à Magny-le-Désert, dans le département de l'Orne, du mariage de François TOUTAIN et de Victoire CHAUVIÈRE. Marie Louise CHAILLIÉ est, quant à elle, native de la Meuse où elle voit le jour le 13-2-1824 à Montigny-Devant-Sassey. Ses parents sont Jean Baptiste CHAILLIÉ et Marie Elisabeth HENRION.
Pierre HENRION, grand-oncle de Marie Louise, âgé de 68 ans, est présent lors de la déclaration. |
Voici l'arbre d'ascendance au point où nous en sommes :
(248 et 252) Pierre Ambroise BONO artiste vétérinaire / maréchal-ferrant ° vers 1772 |
(249 et 253) Marguerite Véronique QUETIER ° vers 1783 |
(254) Jérôme Alexandre GOBET ° vers 1768 |
(255) Marie Louise CUVILLIER ° vers 1767 |
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(112) François TOUTAIN passementier ° vers 1788 | (113) Victoire CHAUVIERE | (114) Jean Baptiste CHAILLIE manouvrier ° vers 1790 | (115) Marie Elisabeth HENRION | (120) Pierre CHAMPENOIS | (121) Madeleine CHAMPENOIS ° vers 1767 Saint-Brisson (58) + 25-9-1873 Rueil-Malmaison (92) | (122) Jean Pierre BEZELIN | (123) Amélie MOREAU jardinière | (125) Adélaïde Françoise MASSIEUX marchande épicière ° vers 1821 + 11-7-1856 Paris | (124) Louis Denis BONO peintre en bâtiment ° 10-12-1818 Nanterre (92) + 13-11-1858 Rueil-Malmaison (92) | (126) Ambroise Pierre BONO maréchal-ferrant / marchand de vin / forgeron ° 20-5-1806 Paris | (127) Geneviève Désirée GOBET couturière ° 13-4-1807 Nanterre (92) + 8-5-1865 Argenteuil (95) | |||
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x 27-9-1828 Nanterre (92) | ||||||||||||||
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(56) Aimé Valéry TOUTAIN passementier ° 24-11-1818 Magny-le-Désert (61) | (57) Marie Louise CHAILLIE ° 13-2-1824 Montigny-Devant-Sassey (55) | (58) Jean Vincent PONTADY | (59) Madeleine DÉJARDIN ° vers 1802 | (60) Lazarre CHAMPENOIS blanchisseur / marchand de vin ° vers 1829 Saint-Brisson (58) | (61) Armantine Emilie BEZELIN blanchisseuse / marchande de vin ° 14-5-1840 Villeneuve-Saint-Denis (77) | (62) Gustave Eugène BONO blanchisseur ° 7-8-1843 Nanterre (92) + 16-11-1877 Rueil-Malmaison (92) | (63) Rose Julie BONO couturière ° 23-7-1843 Nanterre (92) + 27-8-1883 Clichy (75) | |||||||
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x 23-9-1848 Paris | x 11-6-1859 Nanterre (92) | x 8-4-1865 Rueil-Malmaison (92) | ||||||||||||
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(28) Louis TOUTAIN ferblantier ° 22-11-1857 Paris + 3-10-1915 Pantin (93) | (29) Cornélie Augustine PONTADY brodeuse ° 21-11-1854 Belleville (75) + 24-12-1922 Rueil-Malmaison (92) | (30) Jules Joseph CHAMPENOIS blanchisseur ° 21-10-1862 Rueil-Malmaison (92) | (31) Louise BONO blanchisseuse ° 17-1-1866 Paris | |||||||||||
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x 31-10-1885 Paris | x 8-8-1885 Rueil-Malmaison (92) | |||||||||||||
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(14) René Alphonse TOUTAIN tourneur décolleteur / magasinier ° 29-5-1887 Aubervilliers (93) + 4-5-1950 Rueil-Malmaison (92) | (15) Mathilde Désirée CHAMPENOIS repasseuse ° 3-7-1888 Rueil-Malmaison (92) + 24-10-1868 Rueil-Malmaison (92) |
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x 25-7-1908 Pantin (93) | ||||||||||||||
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(7) Violette TOUTAIN employée aux contributions directes ° 26-9-1918 Pantin (93) x 15-2-1941 Rueil-Malmaison (92) avec Joseph LEFEBVRE |
Les dernières traces de la famille dans les Hauts-de-Seine Elles concernent les ascendants de Geneviève GOBET, tri-aïeule de ma grand-mère.
Armurier de profession, Jérôme demeure à Paris, rue de Varennes. Ses parents, Alexandre GOBET et Marie Madeleine ROTTY sont encore en vie. L'un est serrurier et âgé de 62 ans tandis que l'autre est âgée de 55 ans. Tous deux demeurent à Nanterre. Nicolas CUVILLIER et Marie Louise CARDEL, parents de Marie Louise, sont eux-aussi présents au mariage de leur fille.
Jérôme est assisité par Jean Baptiste ROTTI, son oncle âgé de 59 ans et par Aubin GAMBON, son cousin de 64 ans.
Quant à Marie Madeleine ROTTY, elle est âgée de 24 ans et fille de Maurice, décédé, et de Marie Madeleine LE NOBLE. Ses parents demeurent
à Nanterre.
L'acte de naissance de Marie Madeleine ROTTY nous apprend l'existence d'une soeur, prénommée Marguerite, et désignée comme sa marraine.
Leurs parents sont également cités. Il s'agit de Jérôme ROTTY, décédé au moment du mariage et Anne MARTIN, sa veuve. Thomas LE NOBLE, préalablement décédé, et Marguerite GIROUST sont les parents de Marie Madeleine.
L'épouse, Anne MARTIN, est la fille de Claude MARTIN et de Geneviève GIROUST. Elle est âgée de 31 ans. L'acte de naissance de Maurice ROTTY n'apporte aucun élément nouveau. Quant à l'acte de mariage de Claude ROTTY avec Geneviève PLATEAU, il nous fournit le prénom du père de Claude, à savoir Robert.
Marguerite GIROUST, la mariée, est âgée de 24 ans. Ses parents sont Jean GIROUST, décédé au moment du mariage, et Marie ROTTY. A ce niveau de mes recherches, plusieurs branches restent à approfondir.
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